Huitième participation au challenge de Calypso "Un mot, des titres" avec cette fois-ci le mot "âme". Je lis très rarement des livres dits historiques, mais pour celui-ci, le résumé me disait bien, sachant que j'allais apprendre beaucoup de choses sur la conquête du Chili, je n'ai pas hésité.
Voici la quatrième de couverture d'Inés de mon âme : "Inés Suarez est une héroïne au destin extraordinaire et peu connu. Au milieu du XVIe siècle, cette jeune et belle couturière participe à la conquête du Royaume du Chili. Embarquée pour le Nouveau Monde sur les traces de son mari parti chercher fortune de l'autre côté de l'Atlantique, elle apprend sa mort en accostant au Pérou après une traversée mouvementée. Une nouvelle vie commence : Inés se joint à une troupe de conquistadores en route pour le Chili... Pedro de Valdivia, puis Rodrigo de Quiroga : deux autres hommes, deux autres chances pour construire Santiago et s'acharner à conquérir un nouveau Royaume. Dans ce roman épique, l'amour accorde une trêve à la violence d'une époque historique inoubliable."
Comme je l'ai dis plus haut je ne lis quasiment jamais de livres historiques, pourtant celui-ci m'a attiré. Non par sa couverture mais par son résumé, vous en conviendrez ! On suit pendant tout le livre l'histoire d'Inés Suarez, qui part de son Espagne natale pour aller au Chili. Inés de mon âme est raconté sous forme de "lettre" à sa fille, on a donc du recul sur ce qui s'est passé, avec quelques diggressions intéressantes sur d'autres protagonistes. L'écriture était fluide mais malheureusement, je n'ai pas accroché à l'histoire. J'ai eu beaucoup de mal avec les massacres, les pillages, la violence, et surtout le fait que la protagoniste soit du côté des envahisseurs, des colons. Elle-même dit que ce n'est pas bien, mais voilà elle ferait tout pour rester au Chili...du coup je ne me suis attaché à aucun des personnages, ce qui est très dommage... en même temps je crois que je ne pourrais pas être d'accord avec ces pratiques.
La colonisation est faite au nom de la Religion, et au nom de "civiliser les sauvageons" et l'on s'aperçoit qu'il n'y a que le pouvoir, la gloire et l'argent (l'or) qui intéressent les colons. Au cours de la lecture, je ne pouvais cesser de penser, "mais laissez donc ces indigènes sur leurs terres!", alors forcément cela ne m'a pas aidé à finir rapidement ! Isabel Allende a fait un travail remarquable dans ses recherches et pour étayer son livre, mais le thème ne m'a finalement pas plu du tout (alors que pourtant je savais à quoi m'attendre !) et beaucoup de répétitions non nécessaires à mon avis (c'est toujours du genre on prépare nos troupes, on massacre, ils rispostent, on gagne, on s'installe, il faut recruter plus de soldats, et ainsi de suite) C'est comme regarder un film de guerre : je n'aime pas.
Quant à l'histoire d'amour, elle adoucie un peu les moeurs mais je ne l'ai pas trouvé touchante. J'ajouterais tout de même, que malgré de nombreux points noirs (qui ne concernent que moi !) il y a des passages très bien écrits qui transmettent l'intensité des combats (et ébats).
Malgré tout, Inés de mon âme n'est définitivement pas un livre pour moi.
V.
Inés de mon âme entre dans le challenge "Un mot, des titres" pour la session 8.
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