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15 mars 2012 4 15 /03 /mars /2012 08:03

L-Histoire-d-Anna-T1-La-Declaration-De-Gemma-Malley.jpgVous allez me dire : "quoi encore un livre jeunesse ?" Et oui que voulez-vous c'est un genre que j'apprécie et qui traite de tellement de thèmes différents, de diverses manières que je ne me lasse pas une seconde !

 

Inutile de vous faire patienter plus longtemps, voici la quatrième de couverture:

"Elle aperçut Peter et plissa légèrement les yeux en passant devant lui. C'est seulement lorsqu'il prononça son nom qu'elle s'arrêta, à contrecœur.
"Anna, dit-il tout doucement. Anna Covey"
Elle le foudroya du regard.
"Surplus Anna, rectifia-t-elle. Je te prierai de ne pas utiliser de mots venant de l'Extérieur, et de cesser d'affirmer que tu connais mes parents, vu que en ce qui me concerne je n'en ai pas."
 
Angleterre, 2140.
Les adultes peuvent choisir de ne plus mourir s'ils renoncent à faire des enfants. Anna vit depuis presque toujours au Foyer de Grange Hall, un pensionnat pour les surplus, des enfants qui n'auraient pas dû naître, des enfants dont les parents ont défié la loi en les mettant au monde. Anna n'a plus de parents désormais. Confinée dans l'enceinte du pensionnat, elle travaille très dur, pour effacer leur faute.
 
Anna a tout oublié de son passé. Jusqu'au jour où arrive un jeune garçon qui semble la connaître. Mais qui est ce Peter ? Pourquoi ne la laisse-t-il pas tranquille ? Et pourquoi elle, Anna, se sent-elle soudain si troublée ?
 
A travers l'incroyable histoire d'Anna, et au fil de son carnet, son seul confident, un roman bouleversant sur la vitalité de l'adolescence."

 

Au début, tout commence normalement, avec les codes immuables du genre "jeunesse", un jeune héros, qui ne sait rien de sa situation, va trouver un élément perturbateur lui révélant la vérité. Et malgré le fait qu'on sache plus ou moins comment cela va se finir on se prend au jeu. On veut en savoir toujours plus sur cette "Déclaration", celle qui dit que quelqu'un ne peut pas avoir d'enfants tant qu'il prend le traitement de la Longévité... vous ne voulez pas mourir ? Ce livre vous rappelle que c'est dans l'ordre des choses, qu'il faut savoir laisser sa place aux nouveaux. La déclaration, l'histoire d'Anna est un roman très philosophique, sans en avoir l'air, mais en l'étant plus que d'autres... On se dit qu'on n'est pas si loin que ça de gagner la victoire sur la vieillesse, voire la mort (découvertes scientifiques sur les cellules souches qui "rajeuniraient") et que finalement ce ne serait pas une si bonne chose... la Terre serait en effet surpeuplée, et il faudrait trouver des solutions... La déclaration traite aussi du manque à venir dans le domaine de l'énergie. un livre écologique en somme !

J'ai aimé le personnage d'Anna, assez touchant, même si parfois on aurait envie de la secouer ! Le style d'écriture est plaisant, sans être révolutionnaire. Par contre, point que j'ai vraiment apprécié, ce sont les mots avec les Majuscules, qui reprennent des expressions en les soulignant. "Savoir Où Est Sa Place", être "Utile", "C'était Dans l'Ordre Des Choses", ... des choses que l'on n'arrête pas d'entendre quand on est adolescent.

Ce livre m'a aussi beaucoup fait penser à la période nazie, traquant tous les juifs (les Rabatteurs fouillant partout pour trouver des Surplus), et les méthodes pour y arriver (intimidations, tortures, menaces, ...). Ce roman fait réfléchir et je ne peux qu'approuver et aimer !

 

 

La déclaration, l'histoire d'Anna de Gemma Malley : ôde à la jeunesse, et à la vie.

 

V.

 

La déclaration, l'histoire d'Anna entre dans le challenge "Petit Bac 2012" d'Enna pour la catégorie "prénom".

Pour voir mon avancée dans les challenges : cliquez sur Synthèse des Challenges.

challenge petit-bac 2012

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 18:46

tigre-blanc.jpgVous savez que j'aime apprendre sur des pays, des cultures, des traditions dans les livres, et bien après La Couleur du bonheur de Wei-Wei, sur la Chine voici Le tigre blanc, où Aravind Adiga nous raconte l'Inde.

 

La quatrième de couverture : "Le tigre blanc, c'est Balram Halwai, ainsi remarqué par l'un de ses professeurs impressionné par son intelligence aussi rare que ce félin exceptionnel. Dans son Bihar natal miséreux, corrompu et violent, Balram est pourtant obligé d'interrompre ses études afin de travailler, comme son frère, dans le tea-shop du village. Mais il rêve surtout de quitter à jamais les rives noirâtres d'un Gange qui charrie les désespoirs de centaines de générations. La chance lui sourit enfin à Delhi où il est embauché comme chauffeur. Et tout en conduisant en driver zélé, au volant de sa Honda City, M. Ashok et Pinky Madam, Balram Halwai est ébloui par les feux brillants de l'Inde récente des nouveaux entrepreneurs. L'autre Inde, celle des trente-six millions et quatre dieux, celle des castes, des cafards, des taudis, des embouteillages monstres, des affamés, des éclopés et des laissés-pour-compte de la Shining India du XXIe siècle, finit par avoir raison de son honnêteté. Car, de serviteur fidèle, Balram bascule dans le vol, le meurtre et pour finir... dans l'Entreprise...

Roman obsédant écrit au scalpel et à même la chair du sous-continent, Le Tigre blanc, conte moderne, irrévérencieux, amoral mais profondément attachant de deux Indes, est l'œuvre du plus doué des jeunes auteurs indiens."

 

Pour un premier roman, c'est un très bon roman. On ne s'ennuie pas, même s'il n'y a pas forcément de l'action. On suit avec attention l'ascension de Balram Halwai passant de serviteur indien à un entrepreneur écrivant au premier ministre chinois ! Car c'est là toute la trouvaille d'Aravind Adiga : il fait parler son personnage au premier ministre chinois, en mettant de temps en temps en parallèle leurs deux cultures. J'ai vraiment aimé ce roman, on découvre une deux Indes, celle des Ténèbres et celle de la Lumière. Où la corruption règne en maître... L'Inde est en effet une démocratie, mais si les élections sont achetées ? On voit l'Inde, loin des cartes postales, en train de se construire et parfois cela n'est pas beau à voir... Aravind Adiga avec Le tigre blanc pose un portrait "amoral" de l'Inde, et c'est bien le mot que je retiendrais de ce roman.

 

Le tigre blanc, amoral mais tellement révélateur ! Un excellent premier roman.

 

V.

 

Le tigre blanc entre dans le challenge "Petit Bac 2012" d'Enna dans la catégorie "couleur".

Pour voir mon avancée dans les challenges : cliquez sur Synthèse des Challenges.

challenge petit-bac 2012

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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 09:30

T5 la-ou-les-mots-nexistent-pas

J'ai choisi de lire le cinquième tome de A comme Association : Là où les mots n'existent pas d'Erik L'Homme après quelques lectures intermédiaires... histoire de faire durer la série encore un peu plus longtemps.

 

Présentation de l'éditeur Gallimard et Rageot Jeunesse : "Alors qu'ils profitent tous les deux du soir de Noël, Ombe et Jasper sont les victimes d'une attaque violente. C'est un choc terrible pour Jasper, qui se retrouve seul et affaibli.
Déterminé à découvrir l'identité de leurs mystérieux agresseurs, obnubilé par l'idée de se venger, Jasper se lance dans une folle poursuite.
Mais comment atteindre son but quand l'Association vous lâche, et qu'on ne peut compter pour survivre que sur un vampire peureux, une harpie revêche et les livres de sorciers disparus depuis longtemps ?
Il faudra à Jasper beaucoup de courage pour surmonter les obstacles qui se dressent devant lui, à commencer par sa propre colère et son immense chagrin."

 

Je peux dire que Là où les mots n'existent pas est de loin le tome le plus émouvant de A comme Association. Erik L'Homme rend un discret, et magnifique, hommage à Pierre Bottero. On sent qu'il a pensé à lui pendant l'écriture de cette suite.

Ombe n'est plus (bizarrement ça m'a fait un choc, même si c'était « normal/logique/respectueux » -ajouter l'adjectif qui vous conviendra- ) mais on prend plaisir à retrouver Jasper. On est comme lui, un peu à la dérive...

Je ne peux pas en dire plus, à vous de découvrir l'histoire, mais sachez qu'une petite révélation fait son effet à la fin. Il faudra donc lire la suite : Ce qui dort dans la nuit pour en savoir un peu plus !

 

Là où les mots n'existent pas : un hommage émouvant à Pierre Bottero de la part d'Erik L'Homme...un titre très bien trouvé.

 

V.

 

Précédents tomes lus et chroniqués :

  - La pâle lumière des ténèbres (tome 1)

  - Les limites obscures de la magie (tome 2)

  - L'étoffe fragile du monde (tome 3)

  - Le subtil parfum du soufre (tome 4)

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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 08:00

la-couleur-du-bonheur.gifLa couleur du bonheur est le livre que j'ai sélectionné pour la sixième session du challenge de Calypso "Un mot, des titres" avec le mot "bonheur". J'ai choisi un autre titre avant, mais je trainais vraiment des pieds pour le lire, ce qui n'est pas très engageant pour la lecture vous en conviendrez. La couleur du bonheur m'a tout d'abord attiré par le thème qu'il traite : l'Histoire de la Chine -récente- (que je connais très mal). Et je suis ravie d'apprendre quand je lis !

 

Voici la quatrième de couverture : " Mei-Li quitte tout pour rejoindre sa fille, Bai-Lan, et ses petits-enfants. Le gendre ? Envoyé en camp de rééducation par le régime maoïste. Ensemble, les deux femmes affrontent la misère et les persécutions. Cuisinière hors pair, conteuse de talent, Mei-Li ramène la joie dans cette famille brisée. Sa méthode : infusions au gingembre, cueillette de plantes médicinales et histoires abracadabrantes !

 --- Comment ça ? Condamné pour avoir dit la vérité ? Je n'y comprends rien..."

 

Dès les premières pages on se laisse entrainer par le récit de Wei-Li, la protagoniste principale. Elle nous raconte sa vie quand elle était jeune (son mariage forcé), et sa vie "d'aujourd'hui" avec sa fille et ses petits-enfants. On a ainsi tout le parcours de cette femme que je considère comme remarquable ! Elle ne s'appitoie jamais sur son sort et est d'une grande générosité. Le récit est parfois dur (les camps de rééducation, la politique de Mao, ...) mais c'est raconté de telle manière que ce n'est pas misérable.

La couleur du bonheur nous apprend à la fois les traditions chinoises vieilles de mille ans (le pourquoi de la Couleur du bonheur par exemple) la révolution culturelle lancée par Mao, les magasins d'Etat où tout est rationné... C'est une mine de renseignements sans en avoir l'air ! Les personnages sont tous attachants et à chaque fois j'ouvrais le livre avec plaisir pour suivre le fil de leur vie.

J'ai littéralement adoré ce roman ! Et je ne saurais que vous conseiller de le lire car il mérite d'être lu, même si on n'en entend pas du tout parlé.

 

La couleur du bonheur de Wei-Wei est une perle !

 

V.

 

Merci au challenge "Un mot, des titres" de me l'avoir fait découvrir !

PS : Pour voir mon avancée dans les challenges : cliquez sur la page Synthèse des Challenges

Challenge Un-mot-des-titres

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 09:00

1Q84_Livre-1p.jpgIl aura bien fallu 6 mois, avant que je puisse découvrir 1Q84 de Haruki Murakami. Et oui la file d'attente à la bibliothèque était plus que longue ! Mais bon, tout ceci n'est plus qu'un mauvais souvenir... Jusqu'au tome 2...

Je ne vais pas vous faire patienter plus longtemps, je vous livre tout de suite le résumé de l'histoire de 1Q84, issu de la 4ème de couverture, qui à mon avis, décrit parfaitement l'univers d'Haruki Murakami :

"Au Japon, en 1984. C' est l'histoire de deux mondes, celui réel de 1984 et un monde parallèle tout aussi vivant, celui de 1Q84. Deux mondes imbriqués dans lesquels évoluent, en alternance, Aomamé et Tengo, 29 ans tous deux, qui ont fréquenté la même école lorsqu' ils avaient dix ans. A l'époque, les autres enfants se moquaient d'Aomamé à cause de son prénom, 'Haricot de soja', et de l'appartenance de ses parents à la nouvelle religion des Témoins. Un jour, Tengo l'a défendue et Aomamé lui a serré la main. Un pacte secret conclu entre deux enfants, le signe d'un amour pur dont ils auront toujours la nostalgie. En 1984, chacun mène sa vie, ses amours, ses activités. Tueuse professionnelle, Aomamé se croit investie d'une mission : exécuter les hommes qui ont fait violence aux femmes. Aomamé a aussi une particularité : la faculté innée de retenir quantité de faits, d'événements, de dates en rapport avec l'Histoire. Tengo est un génie des maths, apprenti-écrivain et nègre pour un éditeur qui lui demande de réécrire l'autobiographie d'une jeune fille échappé de la secte des Précurseurs. Il est aussi régulièrement pris de malaises lors desquels il revoit une scène dont il a été témoin à l'âge d'un an et demi. Les deux jeunes gens sont destinés à se retrouver mais où ? Quand ? En 1984 ? Dans 1Q84 ? Dans cette vie ? Dans la mort ? "


Voilà, une quatrième de couverture plus que prometteuse, vous ne trouvez pas ? Peut-être même un peu trop ! Je pense que c'est ce qu'il s'est passé, en tout cas pour ma part. A force de l'avoir attendu, j'ai peut-être été quelque part déçue. Le livre est original, bien écrit, les personnages attachants... mais il manque quelque chose. Pendant les 3/4 du livre, on se demande où l'auteur veut nous emmener, quel est le but du livre ? Après l'avoir fini (assez rapidemment quand même), je pense que le tome 1 sert avant tout à poser les bases de l'histoire et nous présenter les personnages. J'attends donc de lire impatiemment le tome 2 pour voir si ma théorie se confirme.

En attendant, je vous conseille de lire 1Q84 (si ce n'est pas déjà fait), car Haruki Murakami a tout de même relevé le défi de nous livrer une histoire originale, pleine de sens et qui a le mérite de nous faire réfléchir (sans pour autant être moralisatrice). On s'attache facilement aux 2 protagonistes et j'ai également beaucoup aimé les petits indices distillés tout au long du récit pour nous montrer que ce n'est finalement pas la réalité telle que nous la percevons. Un livre de science fiction, mais qui finalement ne l'est pas trop. 

J'essaierai de vous en dire un peu plus, dès que j'aurai lu le tome 2 (j'espère avant 6 mois ^^).

 

à bientôt

Jo

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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 10:20

harper-lee.jpg

Nell Harper Lee naît le 28 avril 1926 à Monroeville, une ville de 7 000 habitants dans le sud-ouest de l'Alabama. Son père, Amasa Lee, est avocat et éditeur du Monroe Journal ; il a de nombreuses ressemblances avec Atticus Finch, le père de la narratrice dans Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur. Enfant, Lee était un garçon manqué et une lectrice précoce. Elle était amie avec son voisin et camarade d'école Truman Capote.

Après ses études secondaires au lycée de Monroeville, elle fait de 1945 à 1949 des études de droit à l'université d'Alabama, qu'elle décide d'arrêter pour aller vivre a New York avec l'intention de devenir écrivain. Bien qu'elle n'obtienne pas de diplôme, elle part ensuite pour Oxford, puis revient s'installer à New York en 1950.

 

Nell Harper Lee dite Harper Lee est une écrivaine américaine particulièrement connue pour son roman To Kill a Mockingbird ( Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur), Prix Pulitzer en 1961. Vendu à 30 millions d'exemplaires, ce livre est un classique de la littérature américaine, étudié à ce titre dans de nombreux collèges et lycées des États-Unis, et régulièrement cité en tête des classements des critiques et libraires.

Elle reçoit en 2007 la médaille présidentielle de la liberté du président américain George W. Bush pour sa contribution à la littérature.

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 12:25

ne-tirez-pas-sur-loiseau-moqueur.jpgDans une petite ville d'Alabama au moment de la Grande Dépression Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Homme intègre et rigoureux, cet avocat est commis d'office pour défendre un Noir accusé d'avoir violé une Blanche. Celui-ci risque la peine de mort.

 

Tout en situant son histoire en Alabama à une époque bien précise, Harper Lee a écrit un roman universel sur l'enfance confrontée aux préjugés, au mensonge, à la bigoterie et au mal. Racontée avec beaucoup de drôlerie, cet ouvrage tient du conte, de la court story et du roman initiatique. Publié en 1960 - au coeur de la lutte pour les droits civiques -, il connut un grand succès et reçut le prix Pulitzer en 1961.

 

Livre paru aussi sous les titres : Quand meurt le rossignol (1961) et Alouette, je te plumerai (1989). 

 

Notes des beL : V 17/20 ; Ju 14/20 ; Jo 13.5/20 

 

Moyenne : 14,8

 

Retrouver nos avis : ici

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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 18:35

Deuxième Lecture Commune sur Livraddict : La délicatesse de David Foenkinos. Nos avis suivent, ainsi que ceux des autres participants !

 

V : 12/20

J'ai aimé :
- Le style d'écriture est bien travaillé, les phrases sont belles à lire, délicates, toutes en finesse

- L'humour distillé au fil du roman

- Les minis chapitres qui font offices d'annexes. Ils n'alourdissent pas le récit mais en font entièrement partie.

- Avoir les points du vue des personnages secondaires

 

J'ai moins aimé :

- L'histoire, bien écrite, n'était pas pour moi passionnante. On se laisse bercer, mais sans être vraiment pris dans l'histoire

- Je ne suis pas une adepte des histoires "quotidiennes".

- On suit les personnages, mais une certaine distance est mise entre le lecteur et eux... On a leurs réflexions, mais pas forcément le cheminement de leurs pensées

- On aimerait en savoir un peu plus sur les personnages secondaires (notament Charlotte...)


En un mot : Délicat

 

Ju :  14/20
J'ai aimé :

-  Le style très fluide, très entrainant.
- L'histoire, somme toute très banale mais très belle.

- Les personnages, chacuns à leur manière, sont très attachants.

- .Le ton et l'ambiance du livre grâce à une écriture poétique.

- Le messages donné, il fait réfléchir.

 

J'ai moins aimé:
- Le titre, à plusieurs reprises, David Foenkinos cherche à le justifier, c'est râté, il s'auto-suffit.

- L'histoire avec Marcus, on croit un long moment, que l'histoire ne peut pas se terminer ainsi. 

- Les citations dans le livre, futiles et pénibles.

En un mot : Agréable


Jo : 13/20
J'ai aimé :
- le déroulement de l'histoire, la rencontre de Nathalie et Marcus...

- les personnages qui apportent tous quelque chose à l'histoire et qui sont attachants à leur manière

- la manière dont est abordé le deuil (de manière très réaliste) 


J'ai moins aimé :
- quelques longueurs à certains moments (notamment au début) 

- la dernière phrase du livre, m'a également un peu déroutée (je n'y ai pas vraiment vu de signification

- l'histoire qui reste un peu plate et auquel il manque un petit quelque chose

 

En un mot : spontané 


E : 12/20
J'ai aimé :

- le style d’ecriture : rapidité de lecture, dynamique de lecture !
- les petits chapitres (côté pratique)
- donne l’envie de voir le film
- des notes d’humour et d’espoir (Comment Nathalie va réussir à avancer…) !
- les références, définitions au milieu des chapitres= sauf certaines inutiles !

J’ai moins aimé :
- les chapitres s’enchaînent et les « actions » aussi mais c’est parfois trop rapide !

- pas trop d’histoire au final, un peu plat
- au debut on s’attache au personnage de nathalie mais dans la 2ème partie du livre on perd cet attachement.
- Le titre du livre … !

 

En un mot : mitigé

 

Avis des autres participants, que nous remercions de s'être joints à nous !

 - Avis de Felina

 - Avis de Stellabloggeuse

 - Avis de A S K !

 - Avis de Nath

 - Avis de Dex

 - Avis de PetiteMarie

 - Avis de ptitelfe

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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 08:02

La foret des damnesJe flânais dans la bibliothèque, quand j'ai vu sur un présentoir : La forêt des damnés de Carrie Ryan . La couverture m'a tout de suite intriguée, et j'ai lu « ça nous a plu » noté par la bibliothèque. Ni une, ni deux, je lis la quatrième de couverture pour connaître l'histoire :

 

« Dans le monde de Mary, il y a des vérités simples.
Les Soeurs savent toujours le mieux.
Les Gardiens protègent et servent.
Les Damnés, revenus de la mort, ne renonceront jamais.
Et il faut se méfier de la clôture qui entoure le village.
La clôture qui les sépare de la Forêt des Damnés.
Mais lentement, les vérités de Mary s'effondrent et son monde est plongé dans le chaos.

Un monde post-apocalyptique peuplé de zombies.

Une histoire d'amour ensorcelante. »



A la fin de ma lecture, je peux dire que moi aussi La forêt des damnés « m'a plu ». Au début, cela m'a fait beaucoup penser à  Hunger games (même par la suite), les gens sont entourés de la Mort. Sauf que là, les morts ressussitent pour mieux hanter les vivants. Malgré son thème et sa couverture plutôt jeunesse, le livre est assez sombre, et cela m'a plu. L'écriture est soignée et prenante. Impossible de lâcher le livre pendant certains passages, tellement on a peur pour les protagonistes. J'avoue que je n'ai pas aimé Mary, au début, mais par la suite, cela s'arrange... même si je n'aurais pas forcément eu les mêmes réflexes qu'elle... Quelques longueurs se font ressentir car la tension est palpable tout au long du livre, alors forcément quand il y a un peu moins d'action cela se sent... Mais ce ne sont là que des chipotages car j'ai apprécié ce livre et l'histoire qu'il raconte. On se demande toujours s'il y a quelque chose derrière cette forêt...et comment Mary, Travis, Harry, Cass vont s'en sortir...

La fin est aussi surprenante. L'histoire aurait pu se terminer, mais heureusement il y a un deuxième tome : Rivage mortel !

 

La forêt des damnés, un livre qui vous fera frissonner.

 

V.

 

Au cours de ma lecture, je me suis aussi aperçue que La forêt des damnés entrait dans le challenge "Petit Bac 2012" d'Enna dans la catégorie "Végétal". Une case remplie de plus  ;)

Pour voir mon avancée dans les challenges : cliquez sur Synthèse des Challenges.

challenge petit-bac 2012


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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 13:51

pavillon_enfants_fous.jpgJ'ai choisi Le pavillon des enfants fous dans le cadre du challenge "Psy" de The book addictes. Il se trouve qu'il convient aussi au challenge "Petit Bac 2012" d'Enna dans la catégorie"gros mot" pour fous. Je faisais ainsi d'une pierre deux coups.

 

Avant tout, voici le synopsis : "A treize ans, Valérie Valère a été internée au pavillon des enfants fous d'un grand hôpital parisien. A quinze ans, elle écrit le récit de ce séjour. Son livre n'est pas seulement une vision du monde hospitalier, des traitements pour les malades mentaux, le cri pathétique d'une adolescente de treize ans qui, un jour, a refusé toute nourriture : elle prend conscience des raisons profondes qui l'ont amenée au comportement suicidaire qu'est l'anorexie. Et son récit est avant tout l'histoire d'une guérison."

 

Le pavillon des enfants fous est une autobiographie de Valérie Valère qu'elle a écrite à 15 ans. C'est le récit d'une rage, d'une haine envers le mode hospitalier, et le monde extérieur. "Personne ne la comprend, et ne la comprendras jamais". L'histoire est très dure : celle d'une jeune fille qui se laisse mourir à petits feux, comme elle le dit elle-même... et le récit est aussi dur à lire, à suivre. Ce n'est pas romancé, ni arrangé en une histoire cousue... c'est très décousu. On se prend de plein fouet ses pensées, qui n'appartiennent qu'à elle, et qui donc elle seule peu comprendre... Elle passe d'un dialogue à un autre, d'un monologue à un souvenir... Je pense qu'elle a écrit son histoire à elle, pour elle. Il n'y a de la place pour le lecteur que dans les moments où elle raconte le présent (à 15 ans et non à 13, quand elle est enfermée) et où elle revient avec du recul sur ce qui lui est arrivé. En ce qui concerne le synopsis et la partie où les éditeurs écrivent "avant tout l'histoire d'une guérisson", et bien je la cherche toujours cette guérisson ! Valérie Valère sort du Pavillon des enfants fous écorchée, et toujours pleine de haine... On a "guéri" les conséquences (son corps amaigri) et non les causes...

 

Le pavillon des enfants fous est une histoire écrite dans la douleur...

 

V.

 

PS : Pour voir mon avancée dans les challenges : cliquez sur Synthèse des Challenges.

 

challenge psy

challenge petit-bac 2012

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