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Le mot "enfant" fête ma dixième participation au challenge de Calypso "Un mot, des titres"! Comme je l'ai déjà dit, ce challenge me permet de lire des romans que je n'aurais surement pas lu comme ça. Et c'est ce que j'aime ! Et sans plus attendre, voici un résumé de l'histoire :
"Dina est une femme comblée: propriétaire d'une boutique de fleurs, mariée à un important homme d'affaires jordanien, mère de trois adorables enfants, elle méne ce qu'on appelle une vie heureuse. Jusqu'au jour où, rentrant chez elle, elle trouve sa maison vide. Son mari est parti avec les jumeaux de huit ans. Effrayé par les influences néfastes de l'Occident, il est retourné en Jordanie, emmenant leurs enfants afin de les préserver et de leur assurer une éducation convenable. Profondément choquée, Dina ne sait que faire. Elle ne peut se résoudre à vivre sans ses jumeaux. Une seule solution s'impose à elle : tenter l'impossible pour les récupérer !"
Au début, je ne m'attends pas à grand chose... le style est simple, un peu naïf même. Les évènements s'enchainent sans problème (alors que bon on parle quand même de kidnapping!). Dina est inquiète mais finalement j'ai trouvé qu'elle le vivait bien. Mais c'est là que finalement j'ai commencé à apprécier ce roman. C'est étrange je sais, même moi ça m'étonne ! Elle va se remettre en question et va tout faire pour récupérer ses enfants, mais sans foncer tête baissée.
J'ai aimé avoir différents points de vue (on a le plus souvent celui de Dina, mais on a aussi celui du père et des deux amies de Dina). D'ailleurs avec ses deux dernières, on s'échappe un peu de l'histoire principale pour parler de leur propre histoire, et ça donne comme un petit air frais bienvenu. Par contre j'ai trouvé les relations entre personnages un peu caricaturales...
Soheir Khashoggi est née en Egypte, et vit maintenant à New York. Elle défend la cause des femmes arabes partout dans le monde, et pourtant dans son récit, elle insiste sur les points positifs et négatifs de chaque coté de l'océan, et ça fait du bien de ne plus lire de stigmatisation d'un côté ou de l'autre. On voit cependant qu'il y a encore des efforts à faire pour se comprendre mutuellement (et c'est là tout l'intérêt du roman je pense).
Bref, Au nom de mes enfants est à lire si vous cherchez un récit entre deux cultures.
V.
Au nom de mes enfants entre dans le challenge "Un mot, des titres" pour la session 10.